After the Battle between Prince Igor Svyatoslavich of Kiev and the Polovtsy Viktor Vasnetsov (1848-1926)

Description de la peinture de Viktor Vasnetsov "Après la bataille d’Igor Svyatoslavich avec Polovtsy".

Vasnetsov a attiré l’attention du spectateur sur les événements qui ont eu lieu pendant la formation de la Rus de Kiev. Cependant, ce tableau a été peint pour montrer aux gens le courage et la bravoure de l’esprit, quelle que soit l’issue de la guerre.

Cette peinture montre les événements légendaires consignés dans un livre chronologique appelé le Conte des années passées, qui a été conservé dans ses moindres détails par Nestor le Chroniqueur. Dans cette collection d’exploits et d’actions militaires, a trouvé sa place et "Le conte de la campagne d’Igor", du cours de littérature depuis le lycée, tout le monde connaît cette tragédie.

Ce n’est pas en vain que l’artiste a dépeint la mort et le découragement, il montre clairement que même en sachant quelle serait l’issue de la bataille, l’armée du vaillant prince ne s’est pas rendue et est allée à la mort, arrosant le sol de sang et de sueur. Les personnages sont représentés non pas dans un ordre chaotique, mais de telle sorte que, lorsqu’ils mouraient en combattant pour la terre russe, les Russes se laissaient tomber, bras tendus, pour recouvrir de leurs corps la plus grande partie possible de leur terre natale. Le jeune homme transpercé d’une flèche en plein cœur, le puissant bogatyr gisant face contre terre, éparpillé dans un ordre que seul le destin peut comprendre.

Le tableau est empreint de fierté et de majesté. L’artiste a délibérément exalté la mort pour donner plus de passion et de foi à la cause que l’on entreprend. Ce tableau a donné l’impulsion à l’effort de guerre de la seconde moitié du XIXe siècle. Il a inspiré les exploits militaires et la noblesse, le patriotisme et l’abnégation.

Avec son œuvre, il incitait les gens à ne pas craindre la mort, mais plutôt à aller à la guerre avec l’idée de mourir comme quelque chose de majestueux et d’inévitable, mais que ce serait dans un but précis, avec les souvenirs de la postérité en admiration. Vasnetsov n’avait pas peur de prendre le parti de l’opposition et de sacrifier son art aux bonnes idées et aux objectifs.