Le balcon, Edouard Manet:
analyse, interprétation
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La description
Nom: Le balcon (Le Balcon) (1868-1869)
Artiste: Edouard Manet (1832-1883)
Moyen: Peinture à l’huile sur toile
Type: Peinture de genre
Mouvement: Impressionnisme
Emplacement: Musée d’Orsay, Paris
Pour une interprétation d’autres images des 19e et 20e siècles, voir: Analyse des peintures modernes (1800-2000).
Contexte
The Balcony, un bel exemple de l’innovation de Manet art moderne, a été exposée au Salon officiel de Paris de 1869. Le peintre Gustave Caillebotte (1848-1894) l’achète 3 000 francs lors de la vente de l’atelier de Manet en février 1884 et le léguera à sa mort à la Nation. Comme plusieurs des premières œuvres de Manet, comme Olympie (1863), Exécution de l’empereur Maximilien (1867) et Portrait de Berthe Morisot (1872) – il est fortement influencé par Peinture espagnole : dans ce cas, Majas sur un balcon (1800-1810, Metropolitan Museum of Art, New York) de Goya (1746-1828). Comme un certain nombre de peintres espagnols, les deux Goya et son illustre prédécesseur Velazquez – dont les travaux ont été étudiés de près par Manet dans le Musée du Louvre et en Espagne – ont été remarqués pour leur traitement exceptionnel des couleurs noires. Ce talent a également été acquis par Manet lui-même, ce qui explique en partie pourquoi il est perçu comme étant assez détaché du groupe des impressionnistes, dont la palette incluait rarement les couleurs très sombres.
NOTE: Les peintures célèbres de Manet incluent: Déjeuner sur l’herbe (1863); Portrait d’Emile Zola (1868); et Road-Menders dans la rue de Berne (1878).
C’est à Boulogne où Manet habitait avec sa famille en 1868, que l’idée lui vint de brosser un tableau de personnes dans une chambre avec balcon, vue de l’extérieur. Ce sont les étranges contrastes de lumière qui l’ont poussé à s’essayer à Paris. La peinture montre quatre figures. Le peintre impressionniste et modèle d’artiste est assis sur un tabouret à gauche de l’image. Berthe Morisot (1841-1895) – qui épouse plus tard le frère de Manet, Eugène (1833-1892). Au centre se trouve le peintre paysagiste et membre du jury du Salon des artistes français Jean Baptiste Antoine Guillemet (1843-1918). À droite, le violoniste de concert Fanny Claus (1846-1877), l’amie la plus proche de l’épouse de Manet, Suzanne Leenhoff (1830-1906), qui épousa plus tard le peintre Pierre Prins (1838-1913). Enfin, on pense que Leon-Edouard Leenhoff (1852-1927), fils de Manet et de son épouse hollandaise Suzanne, aurait pour modèle le garçon dans l’ombre à l’arrière portant un plat rempli de nourriture. Leon était un sujet régulier dans les peintures de son père, apparaissant dans quelque dix-sept compositions. Sur le sol, derrière les balustrades, il y a une fleur d’hortensia et un chien avec une balle. Manet avait fait un premier croquis du Balcon de Boulogne, dans lequel Mademoiselle Claus occupe la place occupée par Berthe Morisot dans la photo finale.
Cette image très curieuse, inspirée en partie par les "Majas" de Goya, a été exposée pour la première fois au public au Salon de 1869. Berthe Morisot a écrit à propos de cette séance privée à sa sœur: "J’ai trouvé Manet avec son chapeau derrière la tête et un air dément. Il m’a supplié d’aller voir sa photo parce qu’il n’osait pas le faire lui-même. semblait inquiet, jurant tout le temps que le balcon était une très mauvaise image et qu’il aurait beaucoup de succès. " Elle-même semblait satisfaite de la façon dont Manet l’avait peinte, car elle ajoutait: "Je parais étrange plutôt que laide. J’entends dire que ceux qui me regardaient ont murmuré les mots Femme fatale"
le critiques d’art cependant, refusèrent de ranger leurs armes et, bien que moins abusifs qu’ils ne l’avaient été à l’égard de l’ Olympia de Manet (1863), ils le traitèrent avec mépris et sévérité. C’était principalement parce que le balcon a pris d’énormes libertés avec les conventions du jour. La peinture ne raconte aucune histoire ni anecdote; de plus, les protagonistes ne sont pas des acteurs, mais simplement des «présents». Morisot ressemble à une héroïne éloignée et inaccessible. Fanny Claus et Antoine Guillemet semblent être assez indifférents; ce qui crée un énorme manque de sens.
En outre, le vert des volets et de la balustrade, ainsi que le contraste violent entre les robes blanches des filles et l’obscurité de l’arrière-plan intérieur, ont été perçus comme inesthétiques. En effet, la composition dans son ensemble était trop discordante et trop «moderne» pour le confort – même les fleurs ont reçu plus d’attention de l’artiste que certains des visages.
Les personnages sont durement éclairés de face et se détachent l’un de l’autre et du spectateur, figés dans des postures rigides. Manet utilise le fer forgé du balcon et les persiennes comme des dispositifs d’aplatissement, comprimant ainsi la profondeur apparente du balcon et de son intérieur et soulignant la bidimensionnalité de la surface de l’image. Il établit ainsi des tensions picturales et pose des questions sur la relation entre les possibilités spatiales d’un tableau et l’espace du monde en dehors du tableau. Ces questions sont de plus en plus fréquentes dans les travaux ultérieurs de Manet, aboutissant à Un bar aux Folies-Bergere (1882, Courtauld Gallery, Londres).
L’effet de cette critique sur Manet a amené Berthe Morisot à écrire: "Le pauvre Manet est triste. Ses expositions ne sont, comme d’habitude, pas au goût du public – une source de surprise perpétuelle pour lui."
Le balcon est resté dans le studio de Manet jusqu’à sa mort et était suspendu à côté de son Olympia. Aujourd’hui, il est considéré comme l’un de ses plus grandes peintures de genre.
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